La minute philosophique de fantômette :)
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david 07
fantômette
6 participants
Paralysie du Plexus Brachial :: Présentation et nouvelles de nos membres :: Discussion autour d'un café
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La minute philosophique de fantômette :)
Coucou tout le monde !
J'espère quoi vous allez bien
Tout à l'heure je lisais un article sur le bonheur au travail (de ce côté là je peux pas me plaindre), et je suis tombée là-dessus :
" le bonheur se définit comme une situation agréable, un état durable de satisfaction d’où sont exclues toutes formes de souffrances, stress et inquiétude"
Ca m'a franchement choquée, ou plutôt frappée puisque je connaissais déjà cette définition, mais j'avais encore jamais réalisé ce que ça voulait dire. si le bonheur est un état -entre autres- où la souffrance est absente, alors à contrario dès qu'on souffre il n'y a plus de bonheur ?
Donc nous, pauvres petits plexus avec nos douleurs neuropathiques 24h/24h, nous ne pourrions jamais être avoir accès au bonheur ?
Je ne sais pas pour vous, mais personnellement (même si bien sûr il y a toujours des hauts et des bas) je me trouve généralement plutôt heureuse, voire très heureuse ces derniers mois !
Qu'est-ce que vous en pensez ? Est-ce que la souffrance et le bonheur sont incompatibles ?
(et oui, les souvenirs de mon propre bac philo m'inspirent... )
sur ces pensées, bonne soirée à tous !
fanny
J'espère quoi vous allez bien
Tout à l'heure je lisais un article sur le bonheur au travail (de ce côté là je peux pas me plaindre), et je suis tombée là-dessus :
" le bonheur se définit comme une situation agréable, un état durable de satisfaction d’où sont exclues toutes formes de souffrances, stress et inquiétude"
Ca m'a franchement choquée, ou plutôt frappée puisque je connaissais déjà cette définition, mais j'avais encore jamais réalisé ce que ça voulait dire. si le bonheur est un état -entre autres- où la souffrance est absente, alors à contrario dès qu'on souffre il n'y a plus de bonheur ?
Donc nous, pauvres petits plexus avec nos douleurs neuropathiques 24h/24h, nous ne pourrions jamais être avoir accès au bonheur ?
Je ne sais pas pour vous, mais personnellement (même si bien sûr il y a toujours des hauts et des bas) je me trouve généralement plutôt heureuse, voire très heureuse ces derniers mois !
Qu'est-ce que vous en pensez ? Est-ce que la souffrance et le bonheur sont incompatibles ?
(et oui, les souvenirs de mon propre bac philo m'inspirent... )
sur ces pensées, bonne soirée à tous !
fanny
fantômette- Messages : 418
Date d'inscription : 22/04/2009
Age : 36
Localisation : Bruxelles
Re: La minute philosophique de fantômette :)
salut Fanny .
je lit pas trop de bouquin ,et je n'ait pas l’impression d’être plus couillon qu'un autre .
quant je lit des phrase comme celle la ,
je me dit que si il suffisait d’écrire un livre pour prouver que l'on est plus intelligent que les autres , ça ce saurait !
a+
je lit pas trop de bouquin ,et je n'ait pas l’impression d’être plus couillon qu'un autre .
quant je lit des phrase comme celle la ,
je me dit que si il suffisait d’écrire un livre pour prouver que l'on est plus intelligent que les autres , ça ce saurait !
a+
david 07- Messages : 167
Date d'inscription : 19/12/2008
Age : 53
Localisation : ardéche
Re: La minute philosophique de fantômette :)
salut david
c'est sûr qu'être publié n'est absolument pas un gage d'intelligence.
mais ce n'est pas vraiment de ça que je voulais parler ici, d'autant plus que cette définition du bonheur est (il me semble) partagé par beaucoup d'auteurs, en tous cas ce n'est pas la première fois que je la vois.
ma question était plutôt de partager nos ressentis face au bonheur : est-ce que certains voient le plexus et/ou les douleurs neuropathiques comme un frein au bonheur ?
personnellement les premières années j'avais l'impression qu'on m'avait volé ma vie et mes rêves, et que je ne pourrais jamais être heureuse puisque je serais toujours à me demander comment ma vie aurait été sans cet accident, à comparer et à avoir des regrets.
et puis j'ai appris à me construire avec ça, et aujourd'hui je ressens plutôt mon bras comme une épreuve douloureuse mais qui m'a ouvert les yeux sur certaines choses, et savoir par quoi je suis passée me permet de savourer encore plus ma vie, et finalement d'être peut-être plus heureuse.
voilà pour mon "vécu"
et vous ? est-ce que votre bras vous empêche d'être heureux ?
c'est sûr qu'être publié n'est absolument pas un gage d'intelligence.
mais ce n'est pas vraiment de ça que je voulais parler ici, d'autant plus que cette définition du bonheur est (il me semble) partagé par beaucoup d'auteurs, en tous cas ce n'est pas la première fois que je la vois.
ma question était plutôt de partager nos ressentis face au bonheur : est-ce que certains voient le plexus et/ou les douleurs neuropathiques comme un frein au bonheur ?
personnellement les premières années j'avais l'impression qu'on m'avait volé ma vie et mes rêves, et que je ne pourrais jamais être heureuse puisque je serais toujours à me demander comment ma vie aurait été sans cet accident, à comparer et à avoir des regrets.
et puis j'ai appris à me construire avec ça, et aujourd'hui je ressens plutôt mon bras comme une épreuve douloureuse mais qui m'a ouvert les yeux sur certaines choses, et savoir par quoi je suis passée me permet de savourer encore plus ma vie, et finalement d'être peut-être plus heureuse.
voilà pour mon "vécu"
et vous ? est-ce que votre bras vous empêche d'être heureux ?
fantômette- Messages : 418
Date d'inscription : 22/04/2009
Age : 36
Localisation : Bruxelles
Re: La minute philosophique de fantômette :)
salut fanny
avec ou sans plexus , a un moment donné , ça ne vas pas bien et on fait avec .
on ne n'accepte jamais la douleur et le handicap , ont les gère plus ou mois bien .
si ont n'y arrive pas , alors la , oui je pense que l'on est loin du bonheur .
enfin , tel est mon ressenti .
a+
avec ou sans plexus , a un moment donné , ça ne vas pas bien et on fait avec .
on ne n'accepte jamais la douleur et le handicap , ont les gère plus ou mois bien .
si ont n'y arrive pas , alors la , oui je pense que l'on est loin du bonheur .
enfin , tel est mon ressenti .
a+
david 07- Messages : 167
Date d'inscription : 19/12/2008
Age : 53
Localisation : ardéche
Re: La minute philosophique de fantômette :)
Bonjour Fanny,
Alors pour moi la philo ca remonte un peu aussi lol, mais bon essayons!
Je pense tout d'abord qu'il faut que l'on soit d'accord avec cette définition; partons de ce postulat là alors !
Si on suit cette définition et bien nous plex avec nos douleurs plus ou moins fortes, nous ne serions jamais heureux de notre post plex.
Maintenant voilà mon avis.
Je pense malgré tout être heureuse, pas comblée mais juste heureuse. Il y a quelques tâches d'encre à ce joli tableau rose de la vie, et malgré toute l’énergie que je pourrais ou peux déployer certaines tâches resteront à vie et aucun effaceur ne sera jamais assez puissant. Une de ces tâches est bien sur mon accident ou plus précisément les séquelles de celui -ci. Maintenant est-ce que si je n'aurais pas pu cet accident, est ce que ma vie serait la même? Est ce que j'aurais la même vision des choses ? Serait-je plus heureuse ou moins heureuse ?
voici les réponses que je pense, non ma vie ne serait pas la même, je serais comme les autres 'normaux", pas de handicap, de déficiences, pas cette tristesse qui vient quand on l'attend le moins, pas cette vision que j'ai sur le handicap et sur les personnes en situation de handicap, plus ou moins heureuse ??? Ca ne je sais pas.
Je pense que malgré le fait qu'on accepte notre handicap, si on nous donner la possibilité de faire machine arrière et éviter cet accident et bien on le ferrait tous. Mais le père Noele n'existe pas !
Ni même la petite souris ! c'est crop nul !!
bref, voilà, je finis ce post avec des larmes coulant!! pourquoi ? Ca doit certainement trop remuer de trucs en moi. Ca faisait longtemps aussi, il fallait bien que ça revienne quoi !
Merci Fantômette pour ce moment de philo, désolé je n'ai pas fait de partie, ni d'intro ou de conclu mdr.
Alors pour moi la philo ca remonte un peu aussi lol, mais bon essayons!
Je pense tout d'abord qu'il faut que l'on soit d'accord avec cette définition; partons de ce postulat là alors !
Si on suit cette définition et bien nous plex avec nos douleurs plus ou moins fortes, nous ne serions jamais heureux de notre post plex.
Maintenant voilà mon avis.
Je pense malgré tout être heureuse, pas comblée mais juste heureuse. Il y a quelques tâches d'encre à ce joli tableau rose de la vie, et malgré toute l’énergie que je pourrais ou peux déployer certaines tâches resteront à vie et aucun effaceur ne sera jamais assez puissant. Une de ces tâches est bien sur mon accident ou plus précisément les séquelles de celui -ci. Maintenant est-ce que si je n'aurais pas pu cet accident, est ce que ma vie serait la même? Est ce que j'aurais la même vision des choses ? Serait-je plus heureuse ou moins heureuse ?
voici les réponses que je pense, non ma vie ne serait pas la même, je serais comme les autres 'normaux", pas de handicap, de déficiences, pas cette tristesse qui vient quand on l'attend le moins, pas cette vision que j'ai sur le handicap et sur les personnes en situation de handicap, plus ou moins heureuse ??? Ca ne je sais pas.
Je pense que malgré le fait qu'on accepte notre handicap, si on nous donner la possibilité de faire machine arrière et éviter cet accident et bien on le ferrait tous. Mais le père Noele n'existe pas !
Ni même la petite souris ! c'est crop nul !!
bref, voilà, je finis ce post avec des larmes coulant!! pourquoi ? Ca doit certainement trop remuer de trucs en moi. Ca faisait longtemps aussi, il fallait bien que ça revienne quoi !
Merci Fantômette pour ce moment de philo, désolé je n'ai pas fait de partie, ni d'intro ou de conclu mdr.
Sophie25- Messages : 375
Date d'inscription : 17/02/2011
Localisation : Le Mans
Re: La minute philosophique de fantômette :)
ps : désolé pour les fautes, je ne me suis pas relue;
Sophie25- Messages : 375
Date d'inscription : 17/02/2011
Localisation : Le Mans
Re: La minute philosophique de fantômette :)
coucou sophie !
désolée si mon message t'as replongé dans de mauvais souvenirs, c'était vraiment pas le but...
en tous cas on semble d'accord sur un point : le premier pas vers le bonheur c'est d'accepter son handicap, pour essayer de calmer la souffrance psychologique. pour la souffrance physique il reste les médicaments
ça me fait penser à une citation de voltaire (je crois) : "j'ai décidé d'être heureux parce que c'est bon pour la santé".
le plexus on l'a pas choisi, mais c'est nous qui décidons de l'importance qu'il a dans notre vie (enfin jusqu'à un certain point, on en revient toujours à ces maudites douleurs...)
désolée si mon message t'as replongé dans de mauvais souvenirs, c'était vraiment pas le but...
en tous cas on semble d'accord sur un point : le premier pas vers le bonheur c'est d'accepter son handicap, pour essayer de calmer la souffrance psychologique. pour la souffrance physique il reste les médicaments
ça me fait penser à une citation de voltaire (je crois) : "j'ai décidé d'être heureux parce que c'est bon pour la santé".
le plexus on l'a pas choisi, mais c'est nous qui décidons de l'importance qu'il a dans notre vie (enfin jusqu'à un certain point, on en revient toujours à ces maudites douleurs...)
fantômette- Messages : 418
Date d'inscription : 22/04/2009
Age : 36
Localisation : Bruxelles
Re: La minute philosophique de fantômette :)
" le bonheur se définit comme une situation agréable, un état durable de satisfaction d’où sont exclues toutes formes de souffrances, stress et inquiétude"
vaste sujet que voici.
La notion de bonheur est, à mon sens, un état psychologique pur. La souffrance physique ne rentre pas en ligne de compte car elle est incontrôlable psychiquement. On décide de voir le verre à moitié plein ou à moitié vide, on ne décide pas de souffrir d'une brûlure
le mot "souffrance" dans cette définition est la souffrance morale puisqu'elle est associée au stress et à l'inquiétude ainsi qu'à la satisfaction qui sont toutes 3 des notions subjectives, abstraites. Il n'y a pas d'échelle d'évaluation du bonheur alors que celle de la douleur, nous la connaissons tous
A mon avis, nous sommes heureux en fonction de notre manière d'aborder les choses. Je suis d'un naturel optimiste et sans lui, je pense qu'il y a bien longtemps que j'aurai pris une corde...
Mon accident à eu ce mérite de m'ouvrir les yeux sur la beauté de la vie et surtout sur la fragilité de celle ci. Il m'a aussi appris à aller à l'essentiel, ne plus m'encombrer de considérations futiles, de mesquineries. Je dis ce que je pense et je pense ce que je dis. Les guerres intestines ne sont pas pour moi. On me prend comme je suis ou on ne prend pas et j'évite ainsi pas mal de déception.
Sans doute que sans cet accident j'aurai un esprit plus étriqué, attachée au paraître et non au être.
Et le bonheur c'est peut être ça tout simplement, être soi, en phase avec soi même, être vrai...
Maintenant il faut différencier le bonheur et être heureux. Pour moi le bonheur c'est faire son bilan et ne rien regretter. Les remords et les regrets vous rongent de l'intérieur et font de vous un être aigri.
Etre heureux c'est se satisfaire d'un moment éphémère, fugace qui ne dur pas dans le temps et qu'on arrive à oublier.
Je ne rigole pas tous les jours, loin de là mais je vis au jour le jour et ça me va bien. Après la pluie, le beau temps
la positive attitude me semble le meilleur moyen d'atteindre le bonheur.
vaste sujet que voici.
La notion de bonheur est, à mon sens, un état psychologique pur. La souffrance physique ne rentre pas en ligne de compte car elle est incontrôlable psychiquement. On décide de voir le verre à moitié plein ou à moitié vide, on ne décide pas de souffrir d'une brûlure
le mot "souffrance" dans cette définition est la souffrance morale puisqu'elle est associée au stress et à l'inquiétude ainsi qu'à la satisfaction qui sont toutes 3 des notions subjectives, abstraites. Il n'y a pas d'échelle d'évaluation du bonheur alors que celle de la douleur, nous la connaissons tous
A mon avis, nous sommes heureux en fonction de notre manière d'aborder les choses. Je suis d'un naturel optimiste et sans lui, je pense qu'il y a bien longtemps que j'aurai pris une corde...
Mon accident à eu ce mérite de m'ouvrir les yeux sur la beauté de la vie et surtout sur la fragilité de celle ci. Il m'a aussi appris à aller à l'essentiel, ne plus m'encombrer de considérations futiles, de mesquineries. Je dis ce que je pense et je pense ce que je dis. Les guerres intestines ne sont pas pour moi. On me prend comme je suis ou on ne prend pas et j'évite ainsi pas mal de déception.
Sans doute que sans cet accident j'aurai un esprit plus étriqué, attachée au paraître et non au être.
Et le bonheur c'est peut être ça tout simplement, être soi, en phase avec soi même, être vrai...
Maintenant il faut différencier le bonheur et être heureux. Pour moi le bonheur c'est faire son bilan et ne rien regretter. Les remords et les regrets vous rongent de l'intérieur et font de vous un être aigri.
Etre heureux c'est se satisfaire d'un moment éphémère, fugace qui ne dur pas dans le temps et qu'on arrive à oublier.
Je ne rigole pas tous les jours, loin de là mais je vis au jour le jour et ça me va bien. Après la pluie, le beau temps
la positive attitude me semble le meilleur moyen d'atteindre le bonheur.
lypce- Messages : 384
Date d'inscription : 09/06/2009
Age : 52
Localisation : sud ouest
Re: La minute philosophique de fantômette :)
J' aime beaucou cette citation !!!
"j'ai décidé d'être heureux parce que c'est bon pour la santé".
Re: La minute philosophique de fantômette :)
cool j'ai arrêté mes études très tôt mais j'aime bien ce genre de débat.
Je dirais également que le bonheur est pour tout le monde. Qu'il nous aide à souffrir tellement le delta est grand.
Quand on passe de la douleur physique 'alimentaire' à l'amour intense qui peut paraître pathétique sur un dictionnaire : je dis c'est top !
Certes je parle pas du bonheur 'des culs bénits' mais du bonheur d'une simple histoire d'amour ou d'un simple regard d'admiration lorsque que l'on est arrivé à atteindre l'objectif que l'on s'était fixé.
Par contre d'un point de vie temporel, la douleur use à petit feu et je trouve ces moments de plus en plus rares.
Bref, dans peu de tops j'aurais changé de copine ;-)
Je dirais également que le bonheur est pour tout le monde. Qu'il nous aide à souffrir tellement le delta est grand.
Quand on passe de la douleur physique 'alimentaire' à l'amour intense qui peut paraître pathétique sur un dictionnaire : je dis c'est top !
Certes je parle pas du bonheur 'des culs bénits' mais du bonheur d'une simple histoire d'amour ou d'un simple regard d'admiration lorsque que l'on est arrivé à atteindre l'objectif que l'on s'était fixé.
Par contre d'un point de vie temporel, la douleur use à petit feu et je trouve ces moments de plus en plus rares.
Bref, dans peu de tops j'aurais changé de copine ;-)
Santalord- Messages : 24
Date d'inscription : 13/02/2013
Age : 60
Localisation : Clermont Ferrand
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